Doit-on reconnaître le camping sous une installation du ministère des Transports du Québec comme un droit, alors que de nouveaux campements de personnes en situation d’itinérance poussent à Montréal?
Pour Nathalie Normandeau, il faut d’abord se demander pourquoi ces gens sont dans la rue.
«Ce qui devrait être reconnu comme un droit, c’est assurément celui de se loger et il faut trouver une solution à ce problème qui commence à être de plus en plus permanent. Ça fait combien d’années qu’on discute de cette problématique à Montréal? Trois, quatre, cinq ans?»
Luc Ferrandez explique pour sa part que ces personnes ne veulent pas nécessairement vivre dans un refuge.
«Ce n’est pas une question de droit et là-dessus, le ministère va gagner, mais est-ce que c’est vrai qu’ils sont en danger si on les sort de la rue? Tu dois démanteler les campings parce qu’il va toujours augmenter, pour la bonne raison que l’itinérance, c’est relié au déplacement des gens, en fonction de la tolérance des villes, pas au nombre de personnes en situation d’itinérance.»