Il y a un an, on apprenait Daphné Boudreault, âgée de 18 ans, avait été assassinée à Mont-St-Hilaire.
Rapidement, les circonstances de ce meurtre ont soulevé beaucoup de questions, entre autres sur l'encadrement policier à la suite d'une intervention pour harcèlement et menaces dans un contexte de violence conjugale.
Les circonstances
Daphné avait signalé ses craintes à la police, son ex-copain Anthony Pratte-Lops était menaçant envers elle.
Souvenez-vous de cette vidéo qu'il avait publiée sur Facebook dans laquelle, enragé, il l'insultait pendant plusieurs minutes.
En se présentant à son travail au dépanneur ce matin-là, la jeune femme avait été obligée de s'embarrer dans le commerce parce qu'elle avait peur. La police était intervenue, mais il ne restait à Daphné que quelques heures à vivre.
La reconnaissance des victimes
M. Boudreault faisait partie de la délégation de parents qui sont allé réclamer à Québec que les parents d'enfants assassinés par un étranger ou un ami de coeur soient reconnus comme victimes et indemnisés.
M. Boudreault attend impatiemment le rapport du BEI et de la coroner Catherine Rudel Tessier qui se penche actuellement sur les interventions policières en matière de drames conjugaux au cours des dernières années.
Le procès criminel de l’accusé pour meurtre prémédité est prévu pour avril 2019.
Le seul réconfort pour la famille réside dans le fait que le suspect est actuellement détenu et hors d'état de nuire pour le moment.
Avec les informations de Monic Néron
Monic.neron@985fm.ca