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«Laissez-les vous appeler racistes, portez-le comme un badge d’honneur.» Steve Bannon (vidéo)

«Laissez-les vous appeler racistes, portez-le comme un badge d’honneur.» Steve Bannon (vidéo)
Image Cogeco Média / Cogeco Média

L’ancien conseiller à la Maison-Blanche Steve Bannon, leader du mouvement alt-right aux États-Unis, était l’orateur vedette à Lille au congrès du Front national (FN), premier parti d’extrême droite en France.

Bien connu pour ses positions extrêmes en matière d’immigration, Bannon a réaffirmé les fondements des mouvements populistes à travers le monde : nationalisme ethnique flirtant avec le suprématisme blanc, antimondialisation, anti-immigration, contre le système «politico-médiatique».

Bannon est apparu sur scène en compagnie de la présidente du Front national, Marine Le Pen. Le leadership de la fille du fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, a été miné par le score décevant du deuxième tour de l’élection présidentielle et par les résultats catastrophiques des élections législatives qui ont suivi. Le FN y a fait élire seulement 12 députés, loin de l’objectif projeté de 50 élus et plus .

Dans son discours Bannon a mis en relief l’inéluctabilité de la croissance du populisme nationaliste.

«Vous faites partie d’un mouvement mondial qui est plus grand que la France, que l’Italie, que la Pologne, que la Hongrie, a-t-il lancé aux délégués du FN.»

L’ancien dirigeant du magazine web Breibart, un des plus puissants médias porteurs du message de l’alt-right a dit être convaincu que le mouvement s’amplifiait partout dans le monde.

«L’histoire est de notre côté c’est la principale raison pour laquelle les mondialistes n’ont pas de réponses à nos questions, a-t-il affirmé.»

Bannon a aussi flatté les frontistes lorsqu’il a confié que le mouvement populiste aux États-Unis n’avait pas plus de 15 ans.

«Nous sommes ici pour apprendre de vous, leur a-t-il dit.»

Bannon a stigmatisé les médias traditionnels dans la manière dont ils traitent les militants de la droite nationaliste. 

"Vous vous battez pour votre liberté ? Ils vous traitent de xénophobe, a-t-il lancé. Vous vous battez pour votre pays ? On vous traite de raciste. Mais le temps de ces paroles dégueulasses est terminé»

L’ancien conseille du président Donald Trump a appelé les membres du FN à ne pas craindre les étiquettes dont on les qualifie dans la presse en général.

«Laissez-les vous appeler, racistes, xénophobes, nativistes, a-t-il dit. Portez-le comme un badge d’honneur, car chaque jour qui passe nous sommes de plus en plus forts tandis qu’eux s’affaiblissent.»

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