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Une Québécoise blâme Philippe Couillard et Gaétan Barrette pour la mort de son père

Une Québécoise blâme Philippe Couillard et Gaétan Barrette pour la mort de son père
Image / PC

Une résidente de Québec en a gros sur le cœur quant à la façon dont son père âgé est décédé en CHSLD au cours de la période des fêtes.

Après le décès de son père de 89 ans, seulement quelques jours après avoir été placé dans un CHSLD de la région de Québec, Christine Belley a écrit un long message sur sa page Facebook en s’adressant à Philippe Couillard et Gaétan Barrette.

Selon la dame de Québec, son père est décédé dans des conditions horribles et si elle ne blâme pas spécifiquement les intervenants médicaux qui sont intervenus pour soigner son père, elle estime que les mesures d’austérité imposées par le gouvernement Couillard au fil des ans sont intimement liées au décès de son père.

«Ces coupures ont mené à sa mort. Messieurs Couillard et Barrette, je vous tiens pour personnellement responsables des derniers jours et de la mort abominable de mon père», a-t-elle conclu dans son message.    

Contention chimique

Jean-Pierre Belley  était âgé de 89 ans quand il a été placé dans un CHSLD le 11 décembre dernier en raison d’un diagnostic de démence de type Alzheimer et vasculaire.

Comme il erre la nuit et est difficile à gérer, sa jeune médecin lui prescrit trois antipsychotiques. Mais rapidement, sa fille constate que son père ne peut plus s’exprimer, souffre de tremblements et de spasmes et est tout gonflé.

«Il était inconscient dans une chaise roulante. Je suspectais qu’on lui donnait trop de médicaments. Je n’y connais rien, je ne suis pas une professionnelle de la santé. J’ai noté les noms des trois antipsychotiques et j’ai fait des vérifications. J’ai constaté que tout ce que mon père avait comme symptômes, c’était bien lié à la prise de médicaments. J’ai demandé l’arrêt immédiat des médicaments. On m’a répondu que ce n’était pas possible, que seul son médecin pouvait modifier sa médication et qu’elle n’était pas là», a-t-elle raconté en entrevue avec Bernard Drainville.

Lorsque Madame Belley est finalement entrée en contact avec la médecin, cette dernière n’a pas voulu modifier ses prescriptions prétextant qu’il ne fallait pas se fier à toutes les informations qu’on retrouve sur Internet.

Mais quelques jours plus tard, elle changeait d’opinion.

«Elle m’a rappelé pour me dire qu’elle avait consulté des collègues et qu’effectivement, il réagissait aux médicaments. Elle me donnait raison et elle a arrêté complètement la médication. Sauf que le mal était fait. Il était déjà dans un état semi-comateux. Il est resté alité, son état s’est dégradé et il est décédé le 30 décembre. Il était trop tard quand la médication a été arrêtée. Dès les premiers signes, il aurait fallu que quelqu’un intervienne, mais on aurait dit qu’il y avait juste moi et ma sœur qui les voyions ces signes. Mais on n’est pas des professionnelles de la santé.»  

Malgré cette situation, la Québécoise ne blâme pas les intervenants qui ont soigné son père.

«Il n’y avait pas de mauvaise intention. C’est un mauvais concours de circonstances. La contention chimique est devenue la solution possible compte tenu du manque de ressources.» 

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