Le bras de fer se poursuit à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont où une centaine d'infirmières de l'urgence menacent toujours de démissionner si la cheffe de leur unité demeure en fonction.
Ces infirmières soutiennent que cette gestionnaire est responsable du climat de travail exécrable et elles l'accusent de ne rien faire pour diminuer le recours au temps supplémentaire obligatoire.
Audrey, qui est infirmière clinicienne à l'urgence de Maisonneuve-Rosemont, soutient qu'elle doit faire du TSO au moins trois à quatre fois par semaine.
«Je travaille sur le quart de soir à temps complet, donc de 15h45 jusqu'à minuit. Si je suis en TSO, on m'impose un quart supplémentaire, c'est-à-dire de minuit à 8h le matin», précise-t-elle.
«En ayant changé de gestionnaire, cela a engendré un climat toxique. Il y a eu plusieurs manigances. On a un manque de soutien justement de notre gestionnaire. On n'a pas l'impression qu'il y a des actes concrets qui sont mis en place pour son mode de gestion.»