Même si les traumavertissements se multiplient, ce n’est pas un gage de leur efficacité.
Dans un article paru dans le quotidien Le Devoir, la journaliste Catherine Lalonde explique d’abord que ces avertissements préviennent que le contenu d’une œuvre, notamment un film, «pourrait être délicat, irritant ou déclencheur de réactions perturbantes».
Elle souligne que les traumavertissements prolifèrent dans le milieu des arts, que ce soit dans les musées, les livres et les spectacles.
Par souci de ne pas offusquer ou déplaire à sa clientèle, on avertit les visiteurs, les lecteurs ou les spectateurs d'un potentiel irritant dans une production.
Or, une grosse étude menée par les universités Flinders et Harvard a analysé cet été l’efficacité des traumavertissements. Conclusion : ils ne fonctionnent pas. Pourquoi ?
Écoutez les explications de la chroniqueuse Marie-Ève Tremblay, à l’émission de l’animateur Luc Ferrandez.
Écoutez aussi Pascale Brillon parler avec l'animateur Patrick Lagacé de cet avertissement au sujet du matériel qu’on s’apprête à consulter pouvant être traumatisant.