Le front commun des syndicats n'est pas satisfait des offres salariales déposées par le gouvernement Legault dans le cadre des négociations dans le secteur public.
Le gouvernement Legault propose une hausse salariale de 9 pour cent sur cinq ans aux 600 000 employés du secteur public et parapublic.
Il ajoute à cette offre une augmentation de 2,5 % sur cinq années pour les «priorités gouvernementales», puis un montant forfaitaire de 1000 dollars.
«La logique est d’avoir enfin des résultats sur le terrain. […] L’offre faite est à la hauteur de l’inflation. On a même ajouté une portion, qui est non récurrente. C’est une offre juste et équitable.»
Quant au président Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec, souligne en entretien avec l’animateur Philippe Cantin, jeudi, que ces hausses n’équivalent pas au taux d'inflation.
«C'est une déception. On s'attendait à quelque chose de plus prometteur. Les hausses de salaire proposées sont trop basses.»
Malgré ce qu’affirme Mme Lebel, la question salariale est importante, selon lui. Il rappelle que les fonctionnaires québécois sont moins bien payés que ceux des autres secteurs d'emploi au Canada.