Depuis avril, un petit équipage canadien comprenant deux pilotes, deux agents de bord et un mécanicien est détention arbitraire en République dominicaine pour avoir signalé la présence de 210 kilogrammes de cocaïne sous le cockpit de leur avion.
Ils ont eux-mêmes alerté les autorités locales et la GRC, mais sont considérés comme suspects dans l'histoire. Après avoir été emprisonné et avoir dû payer une caution, l'équipage a été déplacé dans une maison pour assignation à domicile. Il s'y trouve d'ailleurs toujours. Le procureur, qui ne se serait pas présenté à l’audience de lundi dernier, veut toutefois les renvoyer en prison.
On les avait pourtant sortis de prison en raison de menaces sérieuses, soutenant que leur vie était en danger parce que la cargaison de drogue ne s’était pas rendue à bon port par leur faute.
Pour l’instant, aucune accusation n'a été formellement déposée contre eux et la cour a échoué à fournir les services d'un traducteur à quatre reprises.
Le dossier n’avance pas malgré les échanges diplomatiques.
Le ministre des Transports Omar Alghabra a reconnu il y a deux semaines que la République dominicaine risquait d’envoyer le message aux membres d’équipage qu’il n’est pas sécuritaire d’opérer des vols sur son territoire.
Patrick Lagacé a abordé ce dossier digne d'un film hollywoodien en compagnie du représentant de l’Association des pilotes de ligne du Canada, Louis-Éric Mongrain.
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