Claude Raymond, pionnier du baseball québécois, ancien joueur et instructeur au sein des Expos de Montréal, est le sujet d'un livre biographique intitulé «Frenchie», écrite avec Marc Robitaille.
Le natif de St-Jean-sur-Richelieu a donné une entrevue au micro de Paul Arcand.
L’ancien lanceur y parle notamment de ses débuts au baseball.
«J’ai commencé sur le bord du trottoir. Louise Brault m’avait invité à aller jouer avec le groupe qui était là. Elle, c’était la seule fille dans le groupe, mais c’était la plus âgée et la meilleure. J’observais ça et j'aimais voir ce qui se passait. Finalement, je suis devenu un partisan de baseball en allant voir les Braves de St-Jean et les Royaux de Montréal. Ce n’est pas un sport individuel, mais il y a toujours des confrontations un contre un avec des défis. C’est ça qui m’a soulevé. Les défis de tous les jours.»
Claude Raymond a connu plusieurs grands joueurs, dont Hank Aaron. L’ancien joueur mentionne que 28 de ses ex-coéquipiers sont maintenant au Temple de la renommée à Cooperstown.
Les White Sox de Chicago lui ont donné sa première chance dans le baseball majeur.
Par ailleurs, en 1966, il a été le premier Québécois à avoir participé au match des étoiles de la MLB.
Autre sujet lors de cet entretien : l’avenir du baseball au Québec.
«Aujourd’hui, les entraineurs québécois sont très bons. Ils ont suivi des cours. Ils ont participé à des cliniques données par les Expos. La tête dirigeante de Baseball Québec est très bonne. Depuis sept ans, il y a la Classique pour le fonds Claude-Raymond à St-Jean. [...] Depuis sept ans, plusieurs participants ont été repêchés par des équipes du baseball majeur et sont dans des collèges américains. Le calibre des jeunes s’est beaucoup amélioré depuis les 20 dernières années.»