Le télétravail fait désormais partie des habitudes de vie, mais le Syndicat des professionnel(le)s du gouvernement du Québec (SPGQ) n’est pas sûr que le gouvernement réélu de la CAQ pense la même chose.
Le syndicat estime que l’une des solutions au désengorgement des routes est le télétravail, un élément qu’il entend mettre de l’avant dans la négociation des conventions collectives de milliers de fonctionnaires.
Guillaume Bouvrette, troisième vice-président du syndicat, explique sa position auprès de l’animateur Luc Ferrandez.
« L’enjeu que le gouvernement soulève, d’abord, c’est de dire que l’on va en parler lors de la prochaine négociation. Ce sont les demandes que l’on a déposées la semaine dernière. C’est comme de dire que c’est un phénomène qui vient d’apparaître, le télétravail. »
Ce dernier note que les bienfaits du télétravail sont quantifiables par une augmentation du bien-être des gens, par une diminution de l’absentéisme et donc par une hausse de la productivité.
« Et là, la semaine dernière, on nous dit : on va en parler dans la prochaine ronde de négociations. On est en train, complètement, de manquer le bateau du télétravail, parce que les hausse de productivité qui ont été connues, pour qu’elles durent, il faut implanter des bonnes pratiques. »
M. Bouvrette estime que le gouvernement doit remplir sa mission quant à la pénurie de main-d’œuvre et non pas pénaliser le personnel en place qui souffre actuellement de surcharge.