Marie-Claude Nichols, a été expulsée du caucus libéral trois semaines après avoir été réélue. Le chroniqueur politique Jonathan Trudeau commente cette décision de Dominique Anglade, qui s’est visiblement frottée à la députée de Vaudreuil.
Quelques heures après la création du nouveau cabinet fantôme du Parti libéral du Québec, Marie-Claude Nichols en a été éjectée.
Elle avait refusé les responsabilités que Dominique Anglade voulait lui confier. Cela dit, Jonathan Trudeau a une autre explication.
«Marie-Claude Nichols avait fait valoir son intérêt pour le poste de troisième vice-présidente de l’Assemblée nationale, un poste qui revient à un membre de l’opposition officielle. Dominique Anglade a préféré son collègue de Viau, Frantz Benjamin. […] Mme Anglade avait amplement le temps de trouver un terrain d’entente. Selon mes informations, d’aucune façon Mme Nichols n’avait menacé de démissionner si elle n’avait pas ce qu’elle voulait. Or, depuis que j’en ai parlé jeudi matin en ondes, et d’autres médias par la suite, elle a été expulsée du caucus. Elle a été exclue, car nous avons potiné en public à ce sujet et que d’autres médias ont repris la nouvelle. C’était, semble-t-il, un motif suffisant pour expulser une personne dûment élue. Ça ne fait pas de sens!»
Au dire de Jonathan Trudeau, de nombreux militants sont insatisfaits.
«Des anciens élus sont furieux. Même les pro-Anglade sont mécontents. Certains d’entre eux m’ont dit qu’au mieux c’était inélégant et démesuré.»