Florent Vollant, auteur-compositeur-interprète, a publié une biographie intitulée «Ninanimishken», qui veut dire «Je marche contre le vent». L’ouvrage est coécrit avec Justin Kingsley. Il a donné une entrevue au micro de Paul Arcand, mardi.
Dans ce livre, il est question de la vie de ce grand homme innu.
Dans l’ouvrage Ninanimishken : Je marche contre le vent, Florent Vollant raconte une brisure vécue dans sa vie : le moment où il a dû quitter sa maison familiale pour aller vivre dans un pensionnat autochtone.
«Ils sont venus dire à ma famille, ''On va les prendre. Ils n’auront plus faim et froid''. Je n’ai rien contre ces gens-là, mais mon avenir à moi n’était pas de cette sorte-là. Ils voulaient tuer l’enfant indien dans nous. C’est ce qui est arrivé.»
Il a vécu au pensionnat de l’âge de cinq ans jusqu’à ses douze ans.
Depuis la sortie du pensionnat, M. Vollant dit avoir réappris sa langue et son identité.
«Je l’ai fait parce que la musique qui m’a sauvé. Le xylophone, la chorale, ce genre de chose-là m'a aidé à inventer un monde.»
mentionnon que Florent Vollant a été découvert par de nombreux Québécois en raison du duo musical Innu, Kashtin (né dans les année '80), composé de Claude McKenzie et de lui-même.