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«C'est le voyage qui a façonné mon engagement politique d’aujourd’hui»
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Pour conclure la série d'entrevues avec les chefs des partis de l’élection provinciale, Élisabeth Crête reçoit Paul St-Pierre Plamondon à Même le week-end. En dehors de la vie politique, qui est profondément l’homme à la tête du Parti Québécois?
En premier lieu, le politicien souligne que les nombreux sacrifices liés à son travail ne l'empêchent pas d'être auprès de sa famille presque tous les soirs.
«C'est important de le dire, car c'est vraiment un enjeu au niveau du recrutement, cette crainte, légitime, que ça rende la vie familiale impossible. Je pense même que c'est un héritage très positif à donner aux enfants tant qu'ils n'en souffrent pas.»
Avoir de jeunes enfants représente toutefois un plus grand défi en contexte de campagne électorale.
«Ça a changé pour une période limitée donc on a fait un calendrier et j'ai expliqué aux enfants qu'ils peuvent biffer les jours jusqu'au trois octobre. Ils savent qu'après ça, la vie redeviendra normale.»
Un grand voyageur
Le politicien a également mené un parcours hors du commun, en se déplaçant dans le monde pour ses études et sa vie professionnelle.
«Plus j’ai voyagé, plus je voyais d’autres sociétés, plus mon attachement au Québec et la prise de conscience que l’on a quelque chose d’unique, qui mérite d’exister à part entière, augmentait.
Des études prestigieuses
Le politicien a également réalisé une maîtrise à l’Université d’Oxford en Angleterre. Il témoigne notamment de la hiérarchie des classes sociales de la société anglaise, qui serait beaucoup moins flexible qu’au Québec.
«À l’Université d’Oxford, je côtoyais les classes nettement les plus privilégiés et ils ne se prenaient pas pour un Seven-up. Dans la pyramide sociale britannique, ça donnait lieu à des partys aristocratiques sur invitation seulement , des sociétés secrètes, etc.»
Le chef du Parti Québécois souligne qu'il a préféré la Scandinavie, dans laquelle il a également habité. La société y serait «beaucoup plus égalitaire et transparente», ce qui le rendait beaucoup plus alaise.
Écoutez-le raconter ses nombreux autres voyages et la suite de son parcours ...