Après avoir été nommée à son poste d’adjointe au DG des Canucks de Vancouver en janvier, Émilie Castonguay a vu une autre femme la rejoindre au sein de l’équipe: Cammi Granato.
Est-ce que le fait que Castonguay et l’ex-joueuse de l’Équipe nationale américaine occupent deux des trois postes d’adjoint(e)s, ça aide à faire sa place?
« Non. J’ai tout le temps eu cette vision que jamais, jamais, jamais pensé au fait que j’étais une femme ou que j’étais un homme quand j’ai pensé à ce que je voulais faire dans la vie.
« Je ne sais pas si ça m’a aidé de penser comme ça et que ça a fait en sorte que je n’ai jamais été intimidée. J’ai toujours eu une approche non-binaire. Pour moi, que ce soit Cammi ou que ce soit un homme, peu importe. Que la personne soit compétente, c’est la seule chose qui compte. Et Cammi, c’est une tête de hockey incroyable. »
Émilie Castonguay ne s'est jamais sentie mal à l’aise quand elle était la seule femme à assister à une conférence de Don Fehr avec 200 hommes dans la salle.
« J’ai peut-être brisé des barrières que, dans le fond, je ne voyais même pas qu’elles étaient là. Les gens me disent : « Tu as brisé des barrières ». Mais moi, je ne la voyais pas la barrière. C’est gentil de me dire ça et de me féliciter. La réalité, la barrière, pour moi… Le fait que j’ai décidé de ne pas la voir, ça a fait en sorte que je suis passée tout droit. »
Sûre d’elle, Émilie Castonguay?
« Ça s’applique dans tout. Je crois en mes habiletés, je crois en mes rêves et je crois que j’ai vraiment travaillé fort pour me rendre où je suis. Je n’ai pas volé ma place. »