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«C'est correct de prévoir un Plan B» -Jean-François Roberge
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Selon le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, il reste 700 postes d’enseignants à combler partout en province.
Il a donné cette information lors d’un entretien à notre antenne, au micro de Paul Arcand.
«Il nous manque, je vous dirais, à l’échelle du Québec, selon des données préliminaires que j’ai eues mercredi, on est autour des 700 enseignants. Il faut mettre les choses en perspective. C’est moins de 1%.»
Sur une note plus positive, le ministre a confirmé qu’au-delà de 6000 professeurs ont été embauchés pour la prochaine année scolaire.
Par ailleurs, sur ce nombre, il y en a plusieurs qui sont des retraités qui reviennent dans le réseau d’enseignement.
Par contre, M. Roberge est optimiste en ce qui concerne les services qui seront offerts pour les élèves.
«C’est vrai qu’il y a un enjeu de pénurie. N’importe quel ministre dira ça. En éducation, on ne peut pas juste tolérer ça. Il y a plus de professionnels dans le réseau cette année que l’an passé, et l’an passé, il y en avait plus que l’année d’avant. On réussit, malgré la pénurie, à augmenter le nombre de psychologues, psychoéducateurs, travailleurs sociaux, etc., mais il reste toujours des postes vacants. Donc, ce n’est pas un problème d’argent, c’est un problème où on manque parfois de professionnel. Les services de cette année vont être supérieurs à ceux de l’an passé. J’en suis convaincu.»
Un autre sujet important abordé lors de cet entretien est la situation du transport scolaire.
