Le cardinal Marc Ouellet est actuellement visé par des allégations d'agression sexuelle dans un recours collectif qui touche 88 prêtres et près d'une centaine de victimes selon ce que rapportait Me Alain Arsenault au micro de Patrick Lagacé mardi.
Le religieux québécois, qui est l'une des personnes les plus influentes au Vatican, est visé par des documents liés à une action collective, alors qu'une femme âgée dans la mi-vingtaine au moment des faits allégués soutient avoir été agressée par le Monseigneur Ouellet en 2010.
La femme était alors stagiaire comme agente de pastorale au diocèse de Québec.
Elle soutient que le cardinal l'a embrassé lors d'événements publics et qu'il le faisait pour se «gâter», selon ce que Marc Ouellet aurait laissé entendre à la présumée victime au moment des faits. Elle soutient aussi qu'il aurait aussi glissé sa main sur son dos jusqu'à ses fesses.
Écoutez la journaliste Sylvie Fournier de l’Émission Enquête de Radio-Canada, qui a interviewé une des plaignantes au printemps. Cette femme qui allègue que le cardinal Marc Ouellet a eu des gestes déplacés à son égard et Me Alain Arsenault, qui représentent les demandeurs du recours collectif contre le diocèse de Québec, aborder avec Patrick Lagacé toute cette histoire entourant l'un des hommes qui figurent toujours dans les listes des futurs papes potentiels.
De plus, en entretien avec Philippe Cantin, écoutez le spécialiste des nouvelles religieuses, Alain Pronkin, qui réagit à ces allégations.
On les écoute...
«Il y a un recours collectif qui concerne Québec et Montréal. Beaucoup de diocèses sont poursuivis pour des allégations d'agressions sexuelles. [...] En ce qui concerne la victime, elle soutient qu'il a mis la main sur ses épaules, il lui a fait des massages et il descendait la main pratiquement aux fesses... [...] Ce n'est pas un seul événement, il y en a eu plusieurs, à tel point que la victime ne voulait plus se présenter dans les événements où il était présent. [...] Il n'y a pas encore d'accusations criminelles pour le moment, mais est-ce qu'il va y en avoir... ça, je ne le sais pas!»