La perquisition effectuée par le groupe tactique de la GRC dans le village de Saint-Ferdinand à la mi-juin a permis de révéler les activités d'un groupe terroriste néonazi au Québec.
Selon une enquête de La Presse, le groupe Atomwaffen Division a tenu sur place des camps d’entraînement paramilitaires.
Au micro de Philippe Cantin, le journaliste Tristan Péloquin explique que les membres d’Atomwaffen désignent ces camps comme étant les « camps de la haine ». Plusieurs d’entre eux se sont déroulés aux États-Unis de 2016 à 2019.
« Ce que je comprends, c’est que c’est une enquête probablement pilotée par le FBI, parce que ça fait longtemps que Atomwaffen est dans la mire des autorités américaines, dit-il. C’est un groupe extrêmement violent qui a été lié à cinq homicides aux États-Unis.
« Le but de ce groupe-là, qu’on appelle « accélérationniste » dans la mouvance d’extrême-droite… Les accélérationnistes veulent créer une guerre civile avec des armes à feu pour provoquer l’effondrement du gouvernement et établir un gouvernement autoritaire. »
On estime que le groupe compte environ 80 membres au Québec, selon Tristan Péloquin.
On l’écoute…