Pour chaque saison des allergies, c’est un Québécois sur cinq qui est touché et ce pourcentage continuera d’augmenter à cause des changements climatiques et de la pollutions, selon Catherine Laprise.
En entrevue avec Bernard Drainville, la titulaire de la chaire de recherche du Canada en environnement et génétique, des troubles respiratoires et des allergies, expliquait que ces plus grandes durées d’allergies au pollen seront majoritairement causées par les changements de température extrême que le réchauffement climatique provoque.
La période de dégel se produira plus tôt et la période de gel plus tard pour, au final, produire une période de pollinisation plus longue au fil des années.
De plus, les températures plus chaudes que nous vivons présentement, pourront amener de nouvelles espèces de pollen à se développer au Québec, créant de nouvelles allergies pour certains.
Mme Laprise affirme aussi que la pollution et le dioxyde de carbone, de plus en plus présents dans l’air, stimulaient la croissance des plantes, donc la production du pollen dans la même ligné.
«Alors si on prend Montréal par exemple, juste pour l’herbe à poux, en 1994, il y avait 42 de pollen d’herbe à poux, puis, en 2002, c’était déjà 63 jours, puis on mesure que ça augmente. Alors vous voyez que la durée est vraiment plus importante.»
Lors de son entrevue, la recherchiste expliquait aussi que les chercheurs québécois et canadiens étaient présentement à la recherche de solution pour diminuer ces allergies, mais que rien n’était assurée pour le moment.
Des capteurs de pollen ainsi qu’une application pour observer les régions les plus affectées par les différents types de régions sont des solutions qui ont été énumérées lors de la discussion entre l’animateur et Mme. Laprise.