La ville de Laval a été le territoire d’une énième fusillade, lundi, dans la foulée de ce qui est devenu une flambée de violence liée aux gangs de rue.
En compagnie de l’animateur Bernard Drainville, la journaliste Bénédicte Lebel résume les événements des derniers jours qui, pour la plupart, sout survenus en plein jour, parfois avec des enfants à proximité des tirs.
Le policier à la retraite du SPVM André Gélinas a ensuite commenté le contexte qui prévaut actuellement à Laval. Selon lui, ces fusillades répétées sont toutes liées à une même lutte de pouvoir des gangs de rue.
« Les gangs se battent pour un contrôle du territoire. Il ne faut jamais oublier une chose : ces gens-là contrôlent des activités extrêmement lucratives. D’ailleurs, c’est de cette façon qu’ils arrivent à se procurer des armes à feu de façon illégale.
« Le contrôle des activités illégales, c’est aussi une question de prestige et une question de pouvoir. On va contrôler notre territoire et non seulement on va le contrôler, on va le défendre. On va aller faire des incursions dans le territoire ennemi pour provoquer et démontrer notre puissance.
« Et ça, ça m’amène à dire que ces gens-là sont rendus à un niveau d’arrogance qui est assez inégalé. On l’a peut-être connu dans le temps de la guerre des motards à l’époque. »