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Le maire de Québec, Bruno Marchand, en préparation à une autre manifestation
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Bernard Drainville et Luc Lavoie ont commenté des informations médiatiques qui soutiennent que l’organisateur du «convoi de la liberté» du Saguenay-Lac-Saint-Jean est un proche des Hells Angels.
Jeudi, le Journal de Montréal a révélé que Stéphane Gagnon, l’organisateur du «convoi de la liberté» du Saguenay-Lac-Saint-Jean, est un criminel proche des Hells Angels.
Il est membre ou aspirant d'un club-école des Hells Angels, les Devils Ghosts, du chapitre Saguenay.
Reconnu coupable à 39 reprises pour vols par effraction et autres crimes violents, Stéphane Gagnon a prononcé un discours enflammé devant le Parlement, lors de la manifestation à Québec, le 5 février dernier, où il a notamment exigé la démission de François Legault.
L’organisateur prévoit manifester à nouveau à Québec en fin de semaine.
«Les Devils Ghosts, ce ne sont pas des enfants de chœur!»
«C’est soi-disant le club-école des Hells Angels. Stéphane Gagnon a été condamné au criminel à 39 reprises»
«Penses-tu qu’il sera là cette fin de semaine à Québec avec cette belle publicité dans le Journal?»
Le maire de Québec réagit
Plus tôt jeudi, le maire de Québec, Bruno Marchand a indiqué que les policiers ont obtenu plus de pouvoirs pour justement gérer les manifestations cette fin de semaine.
«Et quand certains de ces manifestants disent qu’ils veulent renverser le gouvernement, ça ajoute à ce climat. Il y a deux semaines, la majorité des manifestants se sont bien comportés. Ils ont fait entendre leur cause et l’ont fait noblement en étant respectueux des règlements. Évidemment, certains ont dépassé les bornes et ils ont payé pour ça»
«C’est vrai que certains éléments plus radicaux doivent être surveillés parce que c’est facile de prendre en otage une foule. La dernière fois à Québec, il y a des gens qui ont essayé de mettre sur pied des campements, mais ça n’a pas été permis. Il y a quelqu’un à Ottawa qui faisait cuire un cochon sur son BBQ. C’est surréel. Ce n’est pas une manifestation, c’est un siège»