Au micro de Bernard Drainville, Luc Lavoie a confirmé que Jean Charest aimerait se porter candidat à la chefferie du Parti conservateur du Canada.
Selon Luc Lavoie qui a parlé à Jean Charest à son retour de la Floride, mardi, l'ancien politicien doit convaincre sa conjointe avant d'annoncer sa décision.
«Je lui ai demandé s'il l'avait convaincue et il m'a dit que c'est un ''work in progress''. Mais il trouve la chose plus attirante que jamais parce qu'il y a un ''backlash'' contre Poilievre qui a appuyé directement les camionneurs. Mais il ne m'a pas dit s'il allait y aller ou quand il prendrait sa décision»
«J'ai la même information que toi, il faut qu'il convainque Michèle qui a beaucoup donné déjà. On peut comprendre qu'elle soit hésitante à replonger»
Luc Lavoie choqué
Le possible retour de Jean Charest en politique fédérale fait énormément jaser, notamment à Québec.
D'ailleurs, Luc Lavoie était choqué à la suite de la déclaration de Paul St-Pierre Plamondon qui a associé Jean Charest à la corruption.
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, et le chef de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, ont mis en doute l’intégrité de l’ancien premier ministre libéral du Québec.
«L’héritage de Jean Charest est d’avoir, d’une certaine manière, normalisé la corruption en la banalisant. L’impunité dans une démocratie, c’est la pire chose. S’il n’y a pas de punition, de conséquence quand on corrompt le ministère des Transports et qu’on fait de la politique en finançant son parti en échange de contrats gonflés, c’est triste»
«J’en reviens pas. Charest est sous enquête de toute une organisation qui s’appelle l’’UPAC depuis neuf ans. Et ils n’ont jamais trouvé de cas de corruption impliquant le ministère des Transports. Je te jure que si j’étais Jean Charest, je leur lancerais une poursuite. Je trouve ça renversant»