Après Neil Young, Joni Mitchell et Nils Lofgren, voilà que Gilles Vigneault, à son tour, retire toutes ces chansons de la plateforme Spotify.
Le poète et auteur-compositeur-interprète québécois a emboîté le pas à ses collègues qui refusent de voir leur œuvre musicale être hébergée sur la plateforme numérique suédoise qui abrite également le populaire et controversé Joe Rogan.
Ce dernier invite parfois à son émission des gens qui donnent des informations erronées quant à la pandémie.
Gilles Vigneault prône le « bon exemple de rigueur citoyenne et d’exigence intellectuelle » dans un communiqué émis par sa maison de disques Tandem.
Il estime que Young et Mitchell ont raison de donner cet exemple à suivre.
« Je trouve pour ma part et j’ai toujours trouvé que, lorsqu’un artiste de toute culture humaniste connue donne un bon exemple de rigueur citoyenne et d’exigence intellectuelle, il y a des raisons impérieuses de le suivre.
«C’est aussi honorable que pertinent de les suivre dans leur rejet des faussetés avérées dangereuses professées par des théoriciens du populisme galopant.
« J’appuie donc de toutes mes convictions leur démarche audacieuse, dictée par une éthique qui est la véritable gardienne de nos pensées et de nos valeurs ».
Luc Ferrandez et Pierre-Yves McSween se penchent sur cette affaire, tous les deux dans une perspective de boycott.
Ferrandez pense que Spotify doit faire attention, surtout en raison du risque économique.
McSween, en rappelant quelques cas célèbres, note que le boycott marche rarement et il précise à quel point la répartition des acheteurs, rien de moins que mondiale pour Spotify, protège en partie la compagnie.