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Poules pondeuses

Un élevage qui n'est pas sans risque

Un élevage qui n'est pas sans risque
Image / Getty Images/Stone/Catherine Delahaye
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Partout au Québec, il y a un engouement pour les poules pondeuses. Les Québécois sont de plus en plus nombreux à en posséder, et ce, même s’ils n’habitent pas à la campagne. 

Bien sûr, la possibilité d’avoir des œufs frais chaque jour et de se sentir un peu plus autonome sur le plan alimentaire est un des facteurs qui motivent les Québécois à vouloir commencer l’élevage de poules pondeuses. 

Une cinquantaine de municipalités du Québec ont déjà légalisé cet élevage et plusieurs autres ont l’intention de l’autoriser aussi. 

Ce phénomène a même gagné les Montréalais qui sont de plus en plus nombreux à élever des poules urbaines.   

Un élevage qui n’est pas sans risque

Toutefois, il est important de savoir que l’élevage de poules pondeuses n’est pas sans risque pour la santé humaine. Les poules peuvent transmettre des maladies, comme la salmonellose. 

C’est ce qui s’est arrivé à Ludovic, un bambin de 14 mois qui a été hospitalisé pendant une semaine au CHU Sainte-Justine, après avoir flatté une poule en vacances.  

«Les médecins nous ont posé beaucoup de questions sur ce qu’il avait mangé la semaine avant, sur les visites qu’on avait faites. C’était les vacances de la construction, alors, on s’est promenés pas mal. On a été en contact avec des poules pondeuses et évidemment, notre garçon a voulu les toucher. Possiblement, il s’est mis les mains dans la bouche après et la bactérie salmonelle s’est développée comme ça. Les médecins lui ont diagnostiqué une salmonellose»
Chris Meilleur, papa de Ludovic

Moratoire demandé

En raison du manque d’informations et de recherches liées à l’élevage des poules en milieu urbain, la SPCA a demandé un moratoire à la ville. 

Selon Me Sophie Gaillard, directrice du service juridique et de la défense des animaux à la SPCA Montréal, il y a plusieurs problèmes liés à l’élevage de poules en milieu urbain. 

«Évidemment, à la SPCA, on se préoccupe du bien-être animal et des risques que ça cause pour le bien-être des poules qui sont des animaux relativement fragiles. Elles ont besoin de soins vétérinaires spécialisés et d’un abri qui peut les protéger des intempéries extrêmes qu’on connaît ici au Québec. Donc, un poulailler isolé avec lampes chauffantes. Ce sont des animaux qui sont à risque de subir de la négligence. Il y a un risque d’abandon important parce qu’il y a peu de gens qui veulent garder leurs poules pendant les 15 ans que ça peut vivre. D’ailleurs, on le voit, à la SPCA, on reçoit les poules et les coqs abandonnés de Montréal»
Me Sophie Gaillard, directrice du service juridique et de la défense des animaux à la SPCA Montréal
«On sait que les poules peuvent être des vecteurs de maladies transmissibles à l’humain, dont la salmonelle. Avoir des poules dans sa cour, ça attire les rongeurs comme les ratons laveurs. Ça peut créer des odeurs désagréables pour le voisinage. C’est bruyant aussi un poulailler»
Me Sophie Gaillard, directrice du service juridique et de la défense des animaux à la SPCA Montréal

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