Un baby-boom survient possiblement au pire moment au Québec puisque de nombreux membres du personnel soignant sont exténués alors que d’autres sont absents du travail.
Cette situation est constatée en pleine période de vacances d’été, durant laquelle les employés tentent de se reposer et de reprendre leur souffle.
La pandémie de COVID-19 met aussi en lumière certaines fragilités du réseau de santé du Québec, d’autant plus qu’une pénurie de travailleurs affecte le milieu.
«C’est difficile pour tout le monde, d’un bout à l’autre de la province. Nous étions déjà à la limite de nos capacités, même avant la pandémie. Le personnel était fragile. La pandémie a mis beaucoup de pression sur le système et les infirmières sont très sollicitées en raison des nouveaux services offerts. Et là arrive un baby-boom. En effet, il y a une augmentation des naissances depuis quelques mois. Ça vient juste de commencer. Même les infirmières sont plus enceintes. Et cela fragilise encore plus le réseau de la santé.»
La journaliste Katerine Roy explique dans un article paru dans Le Journal de Québec, ceci :
«Le Centre hospitalier universitaire de Québec-Université Laval a dénombré 24 accouchements en moyenne dans ses hôpitaux en juin, un nombre qui supplante la moyenne de 18 accouchements par jour qui prévalait à pareille date en 2020».