Les deux filles de Martin Carpentier, Romy et Norah, étaient vraisemblablement encore en vie lorsque l'alerte Amber a été déclenchée l'après-midi du 9 juillet 2020.
C’est ce qu’affirme un reportage de Radio-Canada.
Plusieurs sources impliquées dans l'opération sur le terrain et dans l'enquête indiquent que les fillettes auraient été tuées vers la fin de l'après-midi, au lendemain de l'accident survenu sur l'autoroute 20 à Saint-Apolinaire, et presque en même temps que le déclenchement de l'alerte Amber.
Lorsque Norah et Romy ont été retrouvées le 11 juillet en fin d'avant-midi, un des deux corps présentait encore des rigidités, un indicateur important du moment du décès.
Son de cloche différent de la SQ
Pourtant la Sureté du Québec a soutenu dans les jours qui ont suivi le drame que les fillettes étaient déjà décédées aux premières heures du 9 juillet et que tous les efforts pour les retrouver avaient été déployés.
«La mère déplore que l’alerte Amber n’ait pas été déclenchée plus rapidement. Et alors qu’on laissait entendre que tout était réglé dans les 12 heures, il y a des éléments qui laissent croire que les fillettes étaient toujours en vie même le lendemain matin. Est-on dans l’erreur, le non-savoir ou dans la tactique?»
«On n’est pas du tout dans la tactique en ce qui me concerne. Je suis convaincu que la SQ était sincère dans ce qu’elle a dit. Quant à l’alerte Amber, il n’y a pas eu d’enfarge. Mais est-ce que le protocole Amber aurait besoin d’être révisé? Peut-être que oui»