La nouvelle présidente et cheffe de la direction de Transat A.T. se montre optimiste face à l'avenir du voyagiste québécois.
Annick Guérard a récemment pris les commandes de l'entreprise dans un contexte difficile, à savoir la pandémie mondiale de COVID-19 et le mariage raté entre Transat A.T. et Air Canada.
Avec la possibilité d'emprunter jusqu'à 700 millions $ - en vertu d'une entente avec le gouvernement fédéra- Mme Guérard estime que l’entreprise pourra sortir la tête de l’eau.
«Il n'y a aucune surprise avec les récents états financiers. Ce qui compte, c'est l'avenir de l'entreprise. Grâce à la vaccination et à l'aide du gouvernement fédéral pour assurer la pérennité de l'organisation, nous sommes optimistes. Nous sentons aussi que nos client sont vraiment hâte de pouvoir voyager de nouveau.»
Évidemment, Air Transat n'est pas la seule compagnie a subir les effets néfastes de la crise sanitaire.
La quasi-totalité des transporteurs internationaux ont été durement affectée.
Les activités d'Air Transat reprendront le 30 juillet.
«On estime qu'on reviendra à niveau pré-pandémie en 2023. Mais, c'est possible que ce soit plus rapide, car les gens sont impatients de voyager.»