À l'enquête du coroner sur la mort de Joyce Echaquan, c’était au tour du personnel soignant de témoigner, lundi.
En septembre dernier, cette femme atikamekw de 37 ans s'est présentée à l'hôpital de Joliette en affirmant avoir une douleur aiguë à l'abdomen et une médecin lui a alors prescrit plusieurs médicaments.
Puis, dans les heures qui ont suivi, madame Echaquan est devenue très agitée.
Le gastro-entérologue, Dr Jean-Philippe Blais, a alors conclu qu’elle présentait des signes d’un sevrage aux narcotiques consommés par la patiente et non pas d'un problème digestif.
Me Patrick Martin-Ménard qui représente la famille soutient que ce médecin a fait fausse route.
«L’étiquette de narcomane a accompagné madame tout au long de son hospitalisation. Et en bout de ligne, cela l’a empêchée de recevoir des soins requis par son état dans les dernières heures de sa vie»