L'ancien maire de Montmagny, qui a travaillé au bureau de circonscription de Marie-Ève Proulx en 2019, témoigne du climat de travail toxique qui règnait au sein de son équipe.
Madame Proulx a démissionné du Conseil des ministres, lundi, alors qu'elle était visée par des allégations de harcèlement depuis plusieurs mois.
Sur nos ondes, mercredi matin, Jean-Guy Desrosiers a parlé du traitement qu'il a reçu de la part de Marie-Ève Proulx.
« J'étais utile pour améliorer son image, mais par après, j'avais l'impression d'être une plante verte à l'intérieur du bureau. Vous ne pouvez pas tolérer des climats semblables. J'en ai eu des patrons de toutes les sortes, mais comme elle, jamais. Même que c'est arrivé de me faire critiquer pour des affaires que je lui avais transmises, mais qu'elle avait oublié de lire. C'est la goutte qui a fait déborder le vase. »
Le cas a aussi grandement fait réagir les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mercredi, également au micro de Paul Arcand.