Au lendemain du dépôt du rapport de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, sa présidente Régine Laurent affirme, qu'en plus des changements à la loi, il faut un changement de culture concernant la confidentialité.
Plutôt que de protéger le système, la confidentialité doit être appliquée en fonction de bien-être de l'enfant.
En entrevue sur nos ondes, madame Laurent a confié qu'elle ne pensait pas découvrir autant de murs entre les différents intervenants qui viennent en aide aux enfants.
« J'ai regardé l'histoire récente du Qc, partant de la création d'Hydro Québec jusqu'aux CPE. Quand on a décidé qu'il fallait le faire, on l'a fait. Alors pourquoi aujourd'hui, on n'est pas capable de décider qu'on va prendre soin de nos enfants. Qu’est-ce qu’il y a de plus précieux? On dirait qu'on n'est pas sûr. Ça n'a aucun bon sens. Ça ne me rentre pas dans la tête. »