Le «spring break», qui a lieu en mars pour des centaines d’universités américaines, est une période de grande festivité pour de nombreux étudiants, dont plusieurs vont en Floride pour l’occasion. Les explications de la journaliste Marie Poupart.
«Chaque année, entre 1,5 et 2 millions d’étudiants participent au spring break. Ils dépensent environ un milliard de dollars. Les garçons consomment en moyenne 18 boissons alcoolisées par jour, tandis que les filles en consomment une dizaine. Environ 75 pour cent de ces jeunes ont indiqué qu’ils utilisent pas ou rarement le condom durant cette période. Chaque année, des étudiants meurent en tombant des balcons des édifices. Des viols sont aussi rapportés à la police chaque année. [...] Les hôtels sont occupés à 70 pour cent en Floride, contrairement à 43 % l'an dernier. Il y a beaucoup de monde ici, malgré la pandémie. Les règles sanitaires sont affichées partout.»
Les autorités américaines craignent que le «spring break» soit le moment idéal pour la propagation de la COVID-19. Elles ont d’ailleurs diffusé des campagnes publicitaires afin de limiter les excès chez les jeunes.
Déjà, certaines plages en Floride sont bondées de gens.
Notons que plusieurs collèges ont toutefois annulé les activités entourant le spring break.