Les administratrices de la liste Dis son nom, qui recense sur Internet l’identité de présumés agresseurs depuis juillet 2020, ne pourront conserver l’anonymat, selon la Cour supérieure du Québec, qui a rendue sa décision lundi.
Jean-François Marquis poursuit au civil les deux créatrices de la page Facebook «Dis son nom». Son nom se trouve d’ailleurs sur cette liste, qui compte environ 1500 présumés agresseurs.
M. Marquis reproche notamment aux administratrices qu’elles n’ont effectué aucune démarche qu’aucune démarche afin d’obtenir sa version des faits.
Il réclame aux créatrices de la page web 50 000 $ en dommages et exige que leur identité soit dévoilée dans le cadre du procès.
L’ancienne illustratrice judiciaire Delphine Bergeron est l’une des deux femmes derrière la liste. Elle a volontairement dévoilé son identité en septembre 2020. Or, la seconde administratrice ne veut toutefois pas dévoiler son identité.