Alors que la pandémie oblige la plupart d’entre nous de rester bien sagement à la maison en cette fin d’année, nous revisitons virtuellement plusieurs des endroits mémorables de la mythique Route 66, aux États-Unis. Aujourd’hui, notre troisième arrêt : le Grand Canyon Caverns & Inn.
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Vers la fin de la Route 66, en Arizona, une portion du tracé s’éloigne des routes principales pour une petite traversée du désert. Au cœur de celle-ci se trouve un motel qui offre la chambre la plus profonde sur la planète.
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Situé à une proximité relative du Grand Canyon, le motel prend le nom officiel de Grand Canyon Caverns & Inn et il a la particularité d’offrir la chambre la plus profonde de la planète. Celle-ci est à 200 pieds sous terre, au cœur d’une grotte. Il en coûte entre 800 $ et 1000 $ pour y passer la nuit et l’unité est réservée environ 100 soirées par année. À notre arrivée sur place, notre horaire ne nous permettait même pas un arrêt, mais puisque l’endroit était rempli de vieilles voitures, nous avons fait une exception… une de plus.

Sur les terrains de l’endroit, quantité de véhicules anciens servent pour la décoration. En voyant cette génération de bus, deux choses nous viennent spontanément en tête : la ville de Montréal à une certaine époque et le film Speed.

La plupart des véhicules qui servent de bibelots sur les terrains du motel sont en piteux état. Ça confirme ce qu’on nous a raconté en quelques endroits le long de la Route 66, à savoir que plusieurs commerçants se procurent des voitures anciennes finies afin de les déposer un peu partout pour créer une ambiance.

Et puisque les voitures et la Route 66 ne font qu’un en bien des lieux, le Cavern Inn a aussi décidé de rendre hommage au film Cars en réutilisant le nom fictif du village que l’on découvre dans le film, Radiator Springs.
Cette Ford, passablement délabrée, était une des plus solides sur place, si ça peut vous donner une idée.

Une pâle imitation du personnage de Tow Mater dans le film Cars. En fait, tellement pauvre que le lien ne se fait tout simplement pas lorsqu’on observe le véhicule. Et les langues… enfin.

En voilà un qui a déjà transporté des familles, et probablement sur une portion de la Route 66 également. Ses meilleurs jours sont derrière lui. Pour ceux qui ont vu la série Breaking Bad, il est difficile de regarder ce type de véhicule aujourd’hui et ne pas imaginer qu’il sert à des fins peu catholiques.

Cette Volkswagen semble solide, mais lorsqu’on jette un coup d’œil dessous, on réalise qu’elle tient sur des blocs ; rien de rassurant pour celui qui voudrait la mettre à l’essai. Si la voiture est la première chose qui attire notre attention sur ce cliché, on prend par la suite le temps de découvrir les enseignes qui ont été placardées derrière. Un vrai cours d’histoire.

Un intérieur en limbes, un trou dans la toiture, une suspension arrière finie ; ça vous allume comme projet ?

Voilà un modèle plus intéressant qui mériterait d’être restauré, car sa valeur sur le marché, allez savoir pourquoi, est toujours très élevée. Et dans le cas de cet exemplaire, la carrosserie est encore potable.

Aussi original que quétaine. Qu’on aime ou non, ça fait partie du charme de la Route 66.

Si on se fie à la plaque à l’avant, cette voiture a été retirée de la circulation en 1973, soit un peu plus de 20 ans après sa mise en service. La beauté de la chose en Arizona, c’est que le climat sec permet de conserver la carrosserie de ce type de véhicule pratiquement intacte. Un projet intéressant ici.

Tout endroit qui rend hommage au film Cars et qui se respecte doit posséder une réplique du camion d’incendie que l’on retrouve dans le long métrage. Voici la version du Grand Cayon Caverns Inn.

Un petit modèle dont la carrière est fort probablement terminée. Simplement à l’arrière, l’emprise du temps semble avoir été très dure envers le train roulant.

La même chose pourrait être dite à propos de ce Ranchero, un produit avancé par Ford à compter de 1957. Dans ce cas cependant, la valeur pourrait se mettre à grimper au cours des prochaines années, donc il y a de l’espoir pour ce dernier.

En raison de la popularité de cette génération de camionnette Chevrolet/GMC, la carrière de ce produit n’est pas terminée. S’il ne subit pas une restauration complète, sa coquille pourra certainement servir un autre modèle. Enfin, notez à quel point la place est délabrée ; la lettre S manque sur l’enseigne principal du commerce et on ne semble pas trop pressé de la remplacer.
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