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Pas de JO à Québec en 2030, mais de sérieuses réflexions pour de futurs jeux au Canada Eric Myles, chef du sport au Comité olympique canadien
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Le Canada a accueilli trois fois les Jeux olympiques en près de 45 ans: les Jeux d’été de 1976 à Montréal, puis les Jeux d’hiver de Calgary (1988) et ceux de Vancouver (2010). Est-ce qu’il y aura une prochaine fois?
Le projet de relance d’une candidature des Jeux d’hiver à Québec faite par l’homme d’affaires Mark Charest ces derniers jours a été immédiatement balayée de la main par le maire Régis Labeaume.
Le – très – mauvais souvenir de la candidature perdue de Québec en 1995 aux mains de Salt Lake City (JO d’hiver de 2002) doit encore hanter les gens de la Vieille capitale.
De plus, le Québécois Eric Myles, chef du sport au Comité olympique canadien (COC) a confirmé à l’animateur Mario Langlois que la ville de Québec ne sera pas sur les rangs pour une candidature pour les JO d’hiver de 2030.
« Pas présentement, assure-t-il. Ce n’est pas sur la table. On a eu des discussions là-dessus, Oui. Il y a eu du travail, mais ce n’est pas sur la table pour Québec… Pour le moment. »
Pour le moment? Donc, il n’est pas illogique de penser que le Canada pourrait être un jour de retour sur les rangs pour l’obtention des JO?
« L’idée de ramener des Jeux au Canada est vraiment sur la table. On y travaille. On y travaille pour les années 30. Et là, on peut voir de 2030 à 2040... Le travail doit se faire maintenant. Ça peut sembler d’avance, mais pas tant que ça. C’est quelque chose sur lequel on planche.
« C’est vraiment une étape d’études présentement. Et quand on dit d’études, c’est autant hiver et été. On regarde les deux possibilités. On regarde autant de l’Ouest à l’Est, au travers du pays avec les plus grandes villes. Ce sont toutes des discussions autant au niveau fédéral, provincial qu’avec les villes. On est à cette exploration-là. »
En général – et c’est encore plus vrai en période de pandémie -, les maires et les élus de toutes sortes ne se précipitent pas pour mousser une potentielle candidature des JO dans leur ville en raison des risques financiers. Le COC devra-t-il porter le ballon?
« On est conscient de ça. C’est une des stratégies que l’on regarde. Il y a un désir de notre organisation d’être plus pro-actif. Mais ça ne serait jamais uniquement un groupe. Tous les acteurs (provincial, fédéral, milieu d’affaires, communauté) doivent être de la partie. On ne pourra jamais être seul à la table. Tout comme une ville... Ce n’est plus dans l’approche. Ce sont des dossiers de longue haleine. »
Mais Eric Myles ne se mouille pas quant à savoir qui il devra convaincre afin de se joindre à l’aventure.
« On reste optimistes, mais on n’en est pas à cette étape. Comme pays, d’être convaincu d’aller de l’avant pour les Jeux, ça, nous le sommes.
« L’héritage des Jeux est majeur. Si on pense à l’héritage de 1976 (Montréal), les jeux de Calgary etceux de Vancouver ont tous, à leur façon, contribué de façon significative au niveau du développement sportif. »