L’ancien analyste des matchs de l’Impact de Montréal au réseau Cogeco, Arcadio Marcuzzi, vit difficilement la mort de la grande vedette Diego Maradona.
Marcuzzi, qui a grandi en Argentine, se souvient très bien des prouesses de son héros national, surtout à une époque où l’Argentine traversait des moments politiques très difficiles, sous l’emprise d’une dictature.
« Je suis en état de choc. On savait tous que ça allait arriver, surtout à cause de son état de santé fragile. C’était inévitable, mais en même temps on ne voulait pas le voir venir. Et jamais je n’aurais pu imaginer que ça ferait aussi mal, que ce serait aussi dur. »
Visiblement émotif, Marcuzzi explique que pour les jeunes comme lui qui ont grandi avec le soccer en Argentine, mais même pour les autres, c’est un monument qui disparait.
« C’est un gros morceau qui part, c’est un gros morceau de l’Argentine. Dans la collectivité, c’est un gros morceau de nous qui nous quitte à jamais. Dans nos souvenirs, et pour ce qu’il représente, même pour ceux qui ne l’ont pas vu jouer, il représente énormément. »
Malgré ses frasques à l’extérieur du terrain, on pardonnera presque tout à la grande vedette.
« Diego, c’est Diego! On ne le juge pas pour ce qu’il a fait de sa vie, mais on l’apprécie pour ce qu’il a fait pour la nôtre. Avec toutes les joies qu’il nous a données. »
Marcuzzi, maintenant à l’emploi de l’Impact de Montréal avoue que la journée n’a pas été facile dans les bureaux, surtout pour les joueurs argentins comme Emanuel Maciel et Maxi Urruti.