Deux anciens policiers de l’UPAC ainsi que leurs conjointes poursuivent le gouvernement du Québec pour près de 2,6 millions de dollars.
Dans des requêtes déposées en Cour supérieure, Richard Despaties et un autre ex-collègue de l’Unité permanente anticorruption, Stéphane Bonhomme, affirment que, visés par l’enquête sur les fuites médiatiques, ils ont fait les frais de congédiement illégal, de fausses dénonciations et de perquisitions à leurs domiciles.
« On n'a jamais vu un mandat aussi bidon. C’est District 31 son mandat (...) Ce sont des hauts dirigeants de l’UPAC qui ont fait des fuites (...) Cela a gâché nos vies. Je suis rendu concierge dans une école. J'ai appliqué à tous les organismes publics. Je suis brûlé, je suis calciné, je ne peux plus travailler dans mon domaine. Je fais des enquêtes depuis 1990, je fais des enquêtes (...) On ne m’appellera jamais. Pourtant, je n’ai jamais été accusé de rien. »