Une demande d'action collective contre Facebook a été déposée à Montréal à la suite de la récente vague de dénonciations sexuelles.
Le plaignant identifié avec les initiales C.D. dit porter un nom commun au Québec qui est apparu sur une liste de présumés agresseurs.
Cette liste a été partagée ces derniers jours sur des réseaux sociaux qui appartiennent à Facebook, notamment Facebook et Instagram.
L'homme clame son innocence.
Un des avocats mandatés au dossier, Me Jean-Philippe Caron, du Cabinet d'avocats Calexa, a précisé au micro de Jean-Luc Mongrain que l'objectif est de déterminer la responsabilité de Facebook.
«Pour nous la question fondamentale qu’on doit se poser ici, c’est quel est le statut des médias sociaux. Ce ne sont pas seulement de simples hébergeurs pour nous. On a Mark Zuckerberg qui est allé devant le Sénat américain en disant qu’il n’était pas un simple hébergeur. Sauf que la loi a été créée à une époque où il n’y avait pas de médias sociaux»