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Entrevue avec Yann Perreau
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Peu de temps avant le confinement, l’auteur-compositeur et interprète Yann Perreau a sorti sa nouvelle chanson «Goûter le temps». Il était avec Paul Houde et Thérèse Parisien pour en parler.
Il raconte d’abord les circonstances de la sortie de la chanson et des paroles en temps de confinement.
«Cette chanson est tombée bizarrement. J’étais dans un autre état d’esprit lorsque je l’ai écrite, bien sûr. Le 14 janvier, j’avais été enregistrer la voix et je n’étais pas du tout dans un état d’esprit de confinement ou d’une pandémie. C’est drôle, parce que quand la chanson est sortie, les gens m’ont fait sremarquer que tout avait un sens, mais parfois c’est comme ça dans la vie. Il y a des drôles de synchronicité et on associe les paroles d’une chanson avec l’événement qu’on vit.»
Perreau affirme que l’échéancier n’a pas changé quant à la sortie de son nouvel album: soit le 11 septembre. Il admet toutefois vouloir choisir le bon moment pour le lancer.
Perreau était parti à l’étranger au début du mois de mars et il a fait une quarantaine en revenant au pays. Depuis, il réside à son chalet dans Lanaudière.
L’interprète québécois a aussi voulu admettre d’essayer de trouver la lumière au bout du tunnel même s’il baigne dans l’inconnu.
«J’essaie de voir le plus de positif et de regarder la suite des choses avec espoir. Avec le nouvel album, on était supposé de partir en tournée en octobre, mais c’est reporté pour le mois de février si tout va bien. On a beaucoup de choses prévues, mais je n’ai aucune idée comment cela va se dérouler.»
Il parle aussi de son duo en français avec Gilles Barber.
En plus, il s'interroge quant au choix de rouvrir les salles de cinéma plutôt que les salles de spectacles.
«Comment peut-on embarquer à 300 personnes dans un avion avec masque ou pas ou échangeurs d’air? On est tous collés. Là, on ouvre les salles de cinéma. Une salle de cinéma, c’est comme une salle de spectacle sans artiste sur scène. Pourquoi ne pas ouvrir les salles à plus petite capacité? Je ne comprends pas comment elles ne peuvent pas fonctionner!»