Dans un rapport déposé à l’Assemblée nationale mercredi, la vérificatrice générale affirme que le ministère des Transports «manque de rigueur» dans ses estimations.
Selon ce qu’a constaté madame Guylaine Leclerc, cette lacune se traduit par des dépassements de coûts de l’ordre de 251 M$.
En entrevue avec Bernard Drainville, le ministre des Transports, François Bonnardel a dit ne pas être surpris par les conclusions de la VG, car à son arrivée en poste, le MTQ était en manque d’expertise interne. Une situation qu’il a améliorée depuis avec l’embauche de nombreux techniciens et ingénieurs.
«Au MTQ, on sera toujours condamné à être plus performant. On n’a jamais eu autant de probité au MTQ. Le risque zéro n’existe pas, mais on a tout mis en place depuis un an pour s’assurer que comme donneur d’ouvrage, l’argent des Québécois, je la dépense bien. C’est près de six milliards d’argent que les gens nous donnent en impôts et en taxes pour assurer la pérennité de nos infrastructures»
«C’est important que les gens sachent qu’il y a un changement de culture»