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France D'Amour participe à la tournée Musiparc entre ses cours de mathématiques!
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Comme bien des artistes, France D’Amour ne peut se produire sur scène depuis le début de la pandémie. Cette pause forcée va bientôt se terminer, quoique dans un contexte bien particulier.
France D’Amour sera au nombre des artistes qui prendront part aux divers concerts qui seront présentés dans les ciné-parcs de cinq villes (Québec, Gatineau, Bromont, Mercier, Mirabel) dès le 19 juin.
En conversation avec Paul Houde et Thérèse Parisien, elle explique que cette série de concerts peu orthodoxes va lui permettre de poursuivre une séquence dont elle est fière.
« Le premier spectacle que j’ai fait, j’avais 16 ans, avec mon père qui m’avait organisé ça, à la Saint-Jean Baptiste, dans mon petit village. Et depuis ce jour, je n’ai jamais pas joué à la Saint-Jean.
« Je m’apprêtais à vivre le deuil de ne pas jouer, mais grâce à cette initiative, je vais finalement jouer à la Saint-Jean dans un ciné-parc. Je tripais dans ma cuisine quand j’ai appris ça. J’espère que l’émotion va traverser les windshields. »
Si France D’Amour ne sait trop si l’initiative de concerts sera un succès, elle avoue s’inquiéter pour les plus jeunes dans le contexte de la pandémie.
« Être ensemble, c’est vital. Personne ne peut survivre seul. C’est très difficile pour l’être humain de ne pas aller vers l’autre. Il y a une peur qui est là.
« Je pense qu’il y a une génération qui vient d’être sacrifiée. Une génération qui va sentier le Purell jusqu’à la fin de ses jours et qui va avoir une certaine inquiétude. Comme ceux qui ont vécu la guerre et qui sont marqués par ça. »