L'ancien chef du Parti Québecois, André Boisclair, est accusé d'agression sexuelle armée.
Un mandat d'arrestation a été émis contre lui par la Police de Montréal.
Selon le document, l'agression aurait eu lieu le 8 janvier 2014, avec la participation d'une tierce personne.
«L'agression sexuelle se serait passée à Montréal. Il y avait plusieurs personnes. Cette triste histoire aurait mal tourné. On ne connait pas la présumée victime. Elle serait dans la vingtaine. On m'a dit qu'un objet aurait été utilisé durant la relation sexuelle. Ainsi, l'arme impliquée dans l'accusation à l'endroit dAndré Boisclair n'est pas une arme à feu ou un couteau. C'est bel et bien cet objet.»
L'homme de 54 ans devra donc se présenter plus tard au Palais de justice pour le début formel des procédures judiciaires.
S'il est reconnu coupable, il est passible de 14 ans d'emprisonnement.
Dans la foulée des événements, M. Boisclair a démissionné de son poste de directeur général de l'Institut du développement urbain du Québec.
En 2018, André Boisclair avait plaidé coupable à deux accusations de conduite avec les facultés affaiblies et avait écopé d'une amende de 2000 dollars.
Selon notre chroniqueuse aux affaires judiciaires, Marie-Laurence Delainey, André Boisclair demeure à Montréal.
Depuis 2016, il est président-directeur général de l'Institut de développement urbain du Québec. Il a démissionné de son poste jeudi.
Par ailleurs, il a fermé tous ses comptes de réseaux sociaux.
«Il est dans une longue spirale autodestructrice. Jusqu'à présent, on croyait qu'il ne faisait du mal qu'à lui-même. Or, il est accusé d'avoir fait du mal à quelqu'un d'autre. C'est un destin tragique que celui d'André Boisclair.»