Même avec quelques semaines de recul, il est encore difficile de réaliser à quel point la pandémie a mis fin aux habitudes et au quotidien de tout le monde.
L’humoriste Martin Petit l’a vraiment vécu ainsi. En conversation avec Paul Houde et Thérèse Parisien, il explique le choc vécu en 24 heures.
« Le 12 mars, j’étais en spectacle au Dix30. La salle était pleine. Et le lendemain, j’avais un autre Dix30 de prévu. Ben plein. Donc, on laisse le décor là.
« Mais le soir aux nouvelles, on apprend que des gens attrapent le coronavirus. Dans notre tête, ça se matérialise et ça s’arrête en après-midi le lendemain.
« Donc, on est obligés d’aller chercher le décor dans une salle qui était supposée être pleine et il n’y plus jamais eu de spectacle depuis. Ça n’a pas été progressif. Ça n’a été lentement. Du jour au lendemain : boum! »
« C’est fascinant à quel point on prenait tout ça pour acquis, parce qu’on n’avait jamais connu un arrêt de quoique ce soit. Ça ne faisait même pas partie de mon imaginaire négatif. On a tous des scénarios catastrophes dans nos vies, mais ça, ça n’en faisait pas partie. »