Selon un reportage exclusif de Sabrina Rivet, une entreprise montréalaise estime qu’il est possible d’utiliser des données de géolocalisation, afin de contrer le coronavirus.
Alors que de nombreux snowbirds reviennent du Sud et qu’ils doivent obligatoirement se placer en quarantaine pour une période de 14 jours à la maison, comment s’assurer qu’ils vont suivre à la lettre les consignes gouvernementales?
Selon la start-up montréalaise, Drako Media, qui a vu le jour il y a trois ans, il est possible de le faire en utilisant des données de géolocalisation et en répertoriant les déplacements des gens grâce à leur téléphone cellulaire.
L’entreprise veut d’ailleurs rendre disponible sa très grande base de données de géolocalisation aux différents paliers de gouvernement pour les aider à contrer la COVID-19 tout à fait gratuitement.
D’ailleurs, en France et en Italie, on utilise déjà ce même procédé dans la bataille contre le coronavirus.
«Si on a une augmentation des déplacements, donc, nous on pense qu’il y a une corrélation entre plus de déplacements et plus de risque de contagion. Poussé à l’extrême, s’il n’y avait personne dans les rues, il n’y aurait pas de risque de contagion»
Est-ce éthique?
«Mais ça pose des questions relativement à la vie privée. On sait que pour les Chinois, ce n’est pas un enjeu! Ils suivent leurs citoyens et ils sont capables de les classifier»
«Ce qu’on nous dit c’est que les informations obtenues par cette entreprise sont anonymes. Elle ne retient que les points de connexion»
(D'après le reportage de Sabrina Rivet, Cogeco Nouvelles)