Construite au début des années 1970, l’école Louis-Joseph-Papineau, dans Saint-Michel, ne possède qu’une seule petite fenêtre localisée dans un bureau de directeur adjoint.
Depuis près de 50 ans, les élèves qui ont fréquenté l’école Louis-Joseph-Papineau n’ont jamais pu voir la lumière du jour.
Pas surprenant qu’elle ait été surnommée «le bunker» ou «la prison».
Le président du conseil d’établissement de l’école Louis-Joseph-Papineau, Jacques Langlois, en a assez! Avec d'autres parents, il a lancé une pétition afin de rénover l’école et d’y ajouter des fenêtres.
«C’est une situation franchement inacceptable. La liste des effets secondaires d’une absence de lumière naturelle est nombreuse : maux de tête, dépression. Du ministre aux parents, en passant par les enseignants et les élèves, tout le monde est d’accord pour qu’il y ait un changement. Mais la CSDM me dit qu’elle n’a pas de baguette magique. On a eu la promesse qu’il y aurait une étude de faisabilité pour faire des fenêtres»
«Mais il peut se passer beaucoup de choses après cette étude de faisabilité. Pour assurer une pérennité dans ce dossier, les parents ont décidé de faire une pétition. C'est devenu un mouvement citoyen»
Un geste applaudi par Luc Ferrandez.
«Des écoles comme celle-là, il y en a des dizaines. Juste à Montréal : Père-Marquette, Jeanne-Mance, Pierre-Dupuy et Lucien-Pagé sont toutes des écoles sans fenêtre»
«Pendant des années, ces étudiants sont passés en deuxième. Ils sont passés en deuxième dans la construction de l’école, dans l’aménagement du terrain. C’est une école qui fait dur»
Pour signer la pétition ou pour connaître l'historique de cette école, vous pouvez consulter le site web Du soleil pour Louis-Jo.