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«Le centre-ville de Montréal, c’est un hôpital psychiatrique à ciel ouvert»

«Le centre-ville de Montréal, c’est un hôpital psychiatrique à ciel ouvert»
Image / Getty Images Plus/digitalhallway
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En entrevue avec Patrick Lagacé, une recherchiste de Cogeco, Janie Dandonneau, a raconté comment elle avait été agressée par un itinérant à sa sortie de la Place Bonaventure à Montréal, mercredi avant-midi.  

Encore un peu sous le choc de sa mésaventure, Janie Dandonneau a raconté l’incident qu’elle avait vécu à sa sortie du bureau, à la Place Bonaventure, mercredi avant-midi.  

 

«Je pousse les portes, je sors à l’extérieur et un homme dans la cinquantaine s’est mis à me crier après. Je le regarde, car je suis surprise et il s’approche de moi. Et c’est à ce moment-là qu’il m’a donné un coup de pied tout en continuant de me crier après.  J’ai alors ressenti une douleur violente et aiguë. Il avait probablement un cap d’acier sur sa botte. Une fois sur le trottoir, j’ai appelé les policiers parce que l’homme était très agressif dans sa façon de gesticuler et de crier. Il a poursuivi en ma direction, mais il a traversé la rue en direction de la Gare Centrale»
Janie Dandonneau, agressée par un itinérant

Éventuellement, le SPVM a avisé la recherchiste que l’homme avait été arrêté.

Problèmes de santé mentale

Selon les observations faites par Janie Dandonneau, l'homme qui l'a agressée était vraisemblablement aux prises avec un problème de santé mentale.  

Plus tard à son émission, Patrick Lagacé a discuté de cette problématique montréalaise avec Luc Ferrandez. 

«Le centre-ville de Montréal, c’est un hôpital psychiatrique à ciel ouvert. La plupart du temps, les itinérants sont très sympathiques et ne sont pas agressifs, mais il arrive qu’il le soit. Quand t’es agressif comme ça, il y a un psychiatre ou une police qui n’a pas fait sa job. Mais cette personne, clairement, ne devrait pas être dans la rue» 
Patrick Lagacé
«Mais en même temps, il n’y a pas de place pour les mettre. Il y a 5800 itinérants au Québec, dont 3100 à Montréal. De ce nombre, 80% ne sont pas si dangereux que ça. Les itinérants dangereux qui ont des problèmes de santé mentale, il y en a quand même entre 600 et 800. Et ils sont réunis au centre-ville, donc, on les voit souvent»
Luc Ferrandez 

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