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L'ancien joueur de la LNH, Pierre Jarry, est avec nous et il témoigne de l'intimidation ambiante dans le hockey des années 70.
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Alors que les exemples de comportements inappropriés d’entraîneurs de la LNH font les manchettes, d’autres anciens joueurs professionnels témoignent de ce qu’ils ont vécu.
La semaine dernière, alors que Bernard Drainville et Luc Lavoie discutaient justement des allégations de comportements inappropriés de la part de Mike Babcock et Bill Peters, ils ont reçu le courriel de témoignage de Pierre Jarry qui a fait carrière pendant 10 ans dans la LNH.
Lundi, l’ancien porte-couleurs des Red Wings de Detroit était en studio pour raconter ce qu’il a vécu sous les ordres de l’entraîneur-chef des Red Wings en 1973, Alex Delvecchio. À ses côtés sur son trio, deux autres francophones, Marcel Dionne et Guy Charron.
«J’ai joué dans la LNH pendant 10 ans et ma carrière a été compromise par un imbécile d’instructeur qui m’a traité de "fuckin frog" dans une défaite de 9-0 au Forum.»
«En arrivant dans la chambre, Alex Delvecchio nous a traité de "fuckin frogs". Sous le coup de l’émotion, je lui ai répondu: "Appelle-nous pas fuckin frogs, you fuckin WASP!" Le lendemain quand je suis arrivé à l’aéroport, on s’en allait jouer à St. Louis et en me remettant mon billet, il m’a dit: "T’es mieux de vérifier la destination". C’était marqué Virginie dans la Ligue américaine. Au lieu de partir pour la Virginie, je suis parti en Floride et ça m’a coûté les cinq derniers mois de ma saison.»
«Du temps qu’il jouait avec nous, c’était un vrai bon gars. Mais quand il est devenu entraîneur, Alex a perdu la carte, il prenait des décisions qui ne faisaient aucun sens.»
Parmi les décisions douteuses que Delvecchio a prises, on retrouve celle des combats de trois minutes avec gants de boxe entre coéquipiers dans le vestiaire.