Bien qu’elle ait déjà mis en place des actions pour prévenir les intoxications au GHB, l’Université Laval se retrouve avec de nouveaux cas.
C’est ce qu’affirme la journaliste Daphnée Dion-Viens dans le Journal de Québec, lundi.
Au micro de Bernard Drainville, le professeur titulaire au département de chimie à l’Université Laval, Normand Voyer, a expliqué les effets potentiellement mortels du GHB, communément appelé la «drogue du viol».
«À faible dose, ça donne de l’euphorie. Le problème est que le GHB est utilisé comme drogue illégale et on en met à fortes concentrations à l’insu d’une personne. On l’appelle la drogue du viol parce que c’est un liquide incolore, inodore qui n’a pas de goût. Ça amène des problèmes physiologiques importants pouvant mener au coma. Ça va affecter notre mémoire et on va avoir des ‘’black-out’’ complets.
«Quand on combine GHB et alcool, ça mène à des détresses respiratoires, voire même l’arrêt cardiaque»