Au micro d’Isabelle Maréchal mardi, l'auteur-compositeur-interprète, Michel Rivard, a parlé de son nouveau projet très personnel, L’origine de mes espèces.
Qualifiée de proposition théâtrale d'auto-fiction impressionniste où la poésie berce le drame et l’auto-dérision, L’origine de mes espèces retrace l’histoire de ses parents et celle de sa jeunesse.
«Je voulais enfin parler de l’histoire de mes parents. C’est le triangle entre mon père, ma mère et moi. Je voulais parler d’une histoire où un enfant qui arrive et qui n’était pas prévu. Je suis un accident. Ce n’était pas du tout leurs intentions de se marier, mais la pression des familles, de l’église et de la société a fait qu’ils l’ont fait. Ils ont été mariés 35 ans et c’était basé sur un arrangement et non sur l’amour»
«En cours de route, le processus est devenu une quête identitaire. J’ai dû explorer un doute que mon père avait entretenu et j’ai creusé ce doute pour m’apercevoir qu’il y avait peut-être quelqu’un d’autre d’impliqué. Ç’a mené à une véritable enquête avec tests d’ADN. J'ai utilisé ce que la vie m'a donné comme surprise pour en faire une oeuvre»