À la une de La Presse mardi, on apprenait que la construction du Réseau express métropolitain engendrerait un retard de deux ans et une explosion des coûts.
En entrevue avec Bernard Drainville, le responsable du projet du REM à la Caisse de dépôt, Harout Chitilian, assurait qu’il n’en serait rien. Que le projet serait réalisé selon les délais et le budget établis.
Au micro de Patrick Lagacé, Luc Ferrandez a choisi son camp. Il n'est aucunement surpris qu'on annonce des délais et des dépassements des coûts.
«C’était absolument prévisible. La Caisse de dépôt avait un mandat bien clair, soit de livrer dans des délais exceptionnels un projet exceptionnellement complexe. Un projet qui nécessite des interactions avec énormément d’intervenants. Quand ils ont commencé, ils étaient loin d’avoir toutes les réponses»
«Je peux te parler du bullying de la Caisse pour faire passer son projet à toute vitesse. La Caisse de dépôt veut passer à toute vapeur avec ce projet parce qu’elle veut démontrer qu’il est possible de faire un projet complexe dans une ville complexe et en plus une ville d’hiver et après ça, vendre le concept à travers le monde»
Qui croire?
Le porte-parole de la Caisse avait plutôt laissé entendre qu’il s’agissait d’une manœuvre de négociation de la part du constructeur.
«La construction d’un mur de sécurité entre deux voies, ce n’est pas de la pression d’un constructeur. C’est une norme exigée par le Service des incendies. Je ne sais pas comment ils vont réussir»