L’aide d’urgence de cinq millions de dollars accordée lundi après-midi par le gouvernement du Québec au Groupe Capitales Médias (GCM) vise à assurer la survie des six quotidiens dans l’attente d’un nouvel acquéreur.
En entrevue avec Patrick Lagacé à l’émission Le Québec maintenant, la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Langue française Nathalie Roy a livré un message sans équivoque.
Publication quotidienne
« Je vais rassurer tout le monde. Tous ces journaux seront publiés demain matin et après et après et après… Et les emplois sont là pour rester. »
La ministre a précisé que la somme qui sera versée par Investissement Québec servira « à faire le pont jusqu’à ce que de nouveaux repreneurs se manifestent. Et, ce qui est intéressant, c’est qu’il y en a. On reçoit des appels… »
Ce n’est pas d’hier que les gouvernements accordent un soutien financier à des entreprises en difficultés. La ministre a toutefois tenu à apporter une nuance importance dans le cas de cette aide gouvernementale.
« Ce n’est pas une entreprise ou un propriétaire de presse que l’on veut aider, c’est le journalisme. C’est le travail qui est réalisé au quotidien par les journalistes, les photographes, les rédacteurs… Vous le savez, nous avons travaillé tous les deux dans des salles de rédaction. C’est un travail rigoureux qui est fait.
« Et ce travail-là, le travail des journalistes, le journalisme, c’est un des piliers de notre démocratie. C’est extrêmement important. Il faut qu’il y ait à la grandeur du Québec des sources d’informations diversifiées. « Ce n’est pas une entreprise ordinaire, parce qu’elle a une mission, une vocation. Le rôle du journaliste est essentiel dans les sociétés libres et démocratiques. Et c’est pour ça qu’on est intervenu. »