Le chroniqueur judiciaire Claude Poirier entame sa 60e année de profession et il est revenu sur quelques passages importants de sa prolifique carrière en compagnie de Marie-Hélène Proulx avec qui il a partagé le micro sur les ondes de CKOI il y a quelques années.
Il nous raconte entre autres les événements du 11 août 1960, alors qu’il était allé payer une contravention et qu’il a assisté à une fusillade.
Le parcours de Claude Poirier a été loin d’être un fleuve tranquille et il se rappelle de moments où il a clairement eu peur pour sa vie.
«Dans l’affaire Charles Marion, quand la Sûreté du Québec a joué avec nos vies, alors qu’il avait changé l’argent pour du carton […] le gars m’a dit: ‘’Claude, j’aurais pu te couper en deux, mais on savait que les policiers vous avaient crossés!»
Il est revenu aussi sur la tragédie entourant l’enlèvement de Cédrika Provencher et sa déception de ne pas avoir pu livrer de résultat autour d’une enquête qui selon ses dires, a été menée «tout croche».
«Pour moi ça a été un échec total. […] Je ne dis pas que Jonathan Bettez a tué Cédrika Provencher, mais il n’a jamais voulu passer de détecteur de mensonges et c’est son droit, mais quand tu regardes la façon dont l’enquête a été faite, avec tout ce qui est sorti, c’est épouvantable!»
Quoi qu’il en soit, les années ont passé, mais les années n’ont pas altéré l’amour que le chroniqueur judiciaire porte envers les Bruins de Boston.
10/4!